" à trop butiner le risque est de se voir lutiné(e) tendrement , sissi " à mes z'oiseaux piaillant de boue d'écrits vains en écrits vains .
mardi 21 avril 2009
l'adorable voisine
Trop d'alors , alors de me plaire , relisons donc Sartre ! Petite ou grosse frousse ? une bonne , nouvelle littéraire ? ne voila-t-elle pas que d'arriver et de s'installer une nouvelle voisine des dessous , juste à coté de mon moi en ce début novembre , donc ! Chic ........ me répondront les coquins norme mâle , j'en suis , certains .... si dessous ; eh bien croyez moi sur paroles paroles paroles , si ce n'était le petit pré vert juste devant sa porte , ce fut plutôt un choc , hooooooooo , là ! Elle , de relire à langueur de longues journées les Nouvelles Littéraires . Sissi ! En fait , la mignonne si nette alors allons voir si , n'était autre que bonne de bonne famille ; alors pourquoi cette peur , me direz-vous ? Je suppose juste que si trouille m'était contée , alors foin de carrosses et autres citrouilles ! à trop rouler ainsi son boss ( courtier de métier à tisser ) , j'avais juste peur de la voir s'user avant l'âge "Mur" !
Scènes de vie : commençons par couper mon cordon nombrilical !
Ma première grande peur ? sans doute le jour ou je sortis du champs de choux de ma mère ; peut-être parce que j'étais son premier chou planté là presque par mégarde ! puis je devins vite son chouchou ; alors , salut mes copains mais l'arrivée du second chou fut très vite pour moi un traumatisme , une chouFrance franche ; du jour au lendemain je devins le numéro deux , moi qui n'avais connu que le meilleur , j'allais découvrir très jeune le champs de bêtes "raves" sitôt surprises parties sitôt revenues ( bien avant la mode . ) C'était alors la France de " savez-vous planter des choux à la mode à la mode , à la mode de chez nous ? "_chaque père de vouloir planter plus , alors , que son voisin _ ) : fallait dire qu'on était juste après la dernière guerre des boutons !
Lis tes ratures (1) : @ Comme Luis Régo mais avec mémoire @
Le roman d'une renarde !
_En France , un automne sur cinq ou six est à mirer . Les autres sont brumeux , humides et choux gras : toute la nature semble prête à pourrir ou déjà pourrissante , presque pourrite . Tristesse pesante , temps résigné pour le jour des morts ; on ajoute quelques chrysanthèmes ( puisqu'aucune aversion latine ) à la senteur funèbre et la littérature s'avance ..... De ma fenêtre , je vois une côte boisée : l'ombre _ il est déjà quatre heures , le soleil va bientôt disparaître _ monte déjà . Entre les sombres taches vertes des pins , une mousse d'or impur : feuillages des bouleaux au bout du rouleau , trop compressés , mêlé à l'or terni , brunissant des chênes . Puisque nous avons un bel automne , profitons-en , sortons ! Il ne fait pas chaud sur mon île ; rentrer , mettre un passe-montagne ? Bah ! en ce plat pays , les mains dans les poches .....De près , que l'herbe des bergers paraît déteinte , morne ( les feuilles tombées des poiriers sont déjà toutes noires ! ) Joli , ce cerisier aux feuilles d'or rosissant , bien pendues , immobiles . Mais je préfère le feuillage des hêtres ou ne pas hêtres ( sombre histoire d'oncle toubib ). Pas de comparaison possible pourtant entre le feuillage immatériel des cerisiers et celui des grands hêtres ou ne pas hêtres , si tristes , du bois qui prolonge le parc . Calme bouillonnement d'or brun , noble feuillaison ( j'allais dire floraison ) des hêtres ( car ils sont ! ) _ aucune de ces images banales ne me rend la sensation _ et comme tous ne brunissent pas de la même manière , quelle douceur variée ! Aux longues branches élégantes des marroniers , ( ce qui me faisait maronner ) , quelques feuilles d'ambre vibrent sur le fond vert des pins quotidiens . Le petit érable est intact ; loin d'être misérable entre tous car son or paraît le plus pur : un moelleux or jaune , égal et délicat . Le frêne voisin a encore ses feuilles , feuilles lépreuses paresseuses , tachées , mais leur forme est belle au bout des tiges roses . Sureaux que je n'aime pas : ni le nom , ni l'arbuste , ni même ses feuilles vert pâle et les grappes de petites baies luisantes qui paraissent mordorées . Voici les bouleaux . De loin , c'est comme une pluie d'or ; certains déteignent encore et leurs feuilles sont d'un translucide or vert . Un groupe de mélèzes balèzes , tabac blond..... Dans la clairière , les fougères sont déjà sèches , tandis que sous bois ( j'y bois trop parfois ! ) , elles pourrissent , affaissées , lamentables . Mais STOP ! Ce n'est pas en détaillant ainsi les teintes et les couleurs que je rendrai l'atmosphère ; (" atmosphère , atmosphère , est-ce que ............? " _Alphonse aperçoit , sur le chemin , son père qui revient de la tenderie aux lacets , le grand panier d'osier ( offert par Ozon ) où l'on met baies de sorbiers , grives givrées par froids durs et merles en bandoulière . Monsieur De Labas avance lentement ; rapetissant avec l'âge , il paraît de plus en plus gros ; malgré cela on ne lui donne guère ses soixante-six ans . Alphonse s'arrête net , puis s'enfonce dans le taillis pour ne pas le croiser . Quelques jours plus tard ( le onze novembre exactement ) : de ma fenêtre , sur la côte boisée de plus en plus brunissante , quelques bouleaux mettent encore des taches claires , tandis que les chênes moutonnent en un brun tirant sur le mauve . Le tilleul devant le château est presque dépouillé , mais l'orme _ comment ne l'avais-je pas remarqué plus tôt _ est une pluie d'or vert . Sortons ! ( Faut-il que je m'ennuie pour aller ainsi détailler les arbres . ) Aux marronniers , quelques feuilles sombres restent attachées et semblent planer . En revanche , l'érable a conservé ses grandes feuilles , encore jaunes , lumineuses , qui ont la forme du lierre . Tout cela dominé par les grands hêtres . Et rien ne manque au tableau , pas même l'écureuil roux grignotant une pomme de pin . Il faudrait essayer de tirer quelque chose d'autre de la banalité séduisante des thèmes d'automne . Une amie me parlait un jour des " descriptions actives " .Le charme des lieux communs existent pourtant . Et puis , ce bel automne , je le vois plus que je ne le sens , il me laisse trop maître de moi . Ce bel automne avec soleil tiède ( et ce léger froid qui rend agréablement frileux ) . Un automne dont les couleurs merveilleuses s'éteignent déjà , un automne qui s'achève et dont je n'aurai pas assez joui .
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