jeudi 30 avril 2009

Demain c'est le premier mai , fête de tout ce qui vous plait














Si vous aviez oublié le premier avril , ce sera de bon thon de faire votre poisson ce jour né !

mercredi 29 avril 2009

la nigme du mercredi soir tard , écrivain : oui mais quel est l'auteur de tant de troubles ? ( ( Quizz me , don't cheese me ! _1_ ) )















Juste cet extrait :
" Je lui donnai une gifle
Car il était insolent
Mais une gifle légère
Qu le fit rire aux éclats
Il descendit du bureau
Et remonta sur le mur
En emportant les journaux
Pour les lire en t'attendant"

Les histoires d'humour finissent mâles en général


















Mes dames , qu'en pensez-vous ?
est-ce un abscon dicton ??
( et ces messieurs de boire du petit laid , là , pour citer Clapton )

à la recherche de Proust : de Ramon Fernandez à Clopine !

Chronique d'une lecture :
« Marcel Proust » Les Cahiers Rouges, Grasset ISBN 9782246075226
Lu et découvert chez KSTKSTT .
http://traube.blog.lemonde.fr/

mardi 28 avril 2009

Jazz à papa ! ( mon coté barde )















@
6thcorpsmusic.us@ à écouter , caché sous le lien rouge de plaisir , mon jazz sans barbe , de papa ! prendre son temps pour l'écouter même si notre époque nous l'interdit presque ! à savourer seul ou en famille le soir à la veillée , un verre de J.D. à la main !

étonnant , non ?



" Commentaires " annoncent à chaque fois sur un blog des réactions par écrit ; au contraire de vous taire , vous prenez la parole ! je trouve ce terme employé alors à tort ou même inapproprié (un peu comme L'humour approprié et l'humour inapproprié; l'humour séducteur, l'humour possessif, l'humour vicaire, l'humour du rôle renversé.) !Très loin , donc , de comment taire la rumeur ! ( un peu comme " boite de réception " coté mails , qui est plus souvent une " boite de déceptions " à cause , ente autre de ses spims spams spooms ) ." Vos éventuelles réactions " me semble être un terme plus adéquat , à Sion ou ailleurs ! ( photo qui peut être agrandie d'un clic de souris : Cactus Joe de Wolinski )

lundi 27 avril 2009

Harold et Maude : à (re)voir dans la résurgence !

Redéfinition de mots (1) : Marmoufler

Jeter un mouflet insupportable dans une mare dans l'espoir qu'il s'y noie . ( peut aussi s'employer au sens défiguré , sens beaucoup plus large et radical _ exemple célèbre mais dans une rivière : " le petit g s'est fait marmoufler dans la Vologne "_)

De Cultu à Jacques Prévert


Bien sûr, des fois, j'ai pensé mettre fin à mes jours, mais je ne savais jamais par lequel commencer. Jacques Prévert

dimanche 26 avril 2009

Brève du dimanche soir ( à De Gaulle qui a venu )


Quand on naît petit on ne partage pas ses couche-culottes ; puis on grandit et , culotté , on partage sa couche ! mais qui porte la culotte parfois glaciaire ensuite ?
là est ma question !

Ici , tout tout tout , vous saurez tout sur les cactus

Et si je vous parlais cactus ! beaucoup en ont au moins un à la maison ( il en existe des grands , des longs , des oblongs , des mous ( signe de mauvaise santé ) , des durs , des ronds , des cierges _ cereus_ , le tout souvent très phalliques c'est un fait non un méfait ) ; d'autres ont un poisson rouge ou parfois un enfant voire une femme et une maitresse , un chien et un chat , un politichien ou une politichienne , un raton délavé ou un raton laveur ; je vais donc saborder ce sujet avec quelques conseils d'entretien , d'utilisation , de couvade etc etc etc !
règle une : il ne faut pas confondre cactus et succulentes !
règle deux : pour une belle floraison , les faire hiberner au froid sans arrosage aucun d'octobre à fin février ! ( les cactus pas les succucculentes , ok ! ? )
règle trois :la suite dans " commentaires " !

samedi 25 avril 2009

385 ! vous rendez-vous conte ? ( Cinéma , Cinéma )


Un beau compte d'Emile lors d'une nuit , non ? aurait dit Zola même pas désolé !
sinon samedi cinéma avec trois films point encore vus : le dernier Tavernier puis Still walking ( j'adore les films de ce réalisateur ) et un film surprise décidé en dernière minute , donc , le tout au COMEDIA de Lyon , salle de ciné rénovée mais qui est restée telle qu'autrefois ou presque !
( sinon j'ai revu VILLA AMALIA , Isa plus Belle encore et un grand Jacquot , une belle adaptation )

jeudi 23 avril 2009

ma mère m'a dit fais toi couper l'écheveau


élucubrations jazzistiques (1) !

Mon itinéraire jazzé de ma pré-naissance à nos jours nés : Alors que certains bébés sont d'abord suralimentés au sein maternel voire au lait Guigoz ( puis qui cause ) , j'ai eu la chance d'être surélevé au Saint Jazz Paternel : à peine le cordon nombrilical découpé , le Duke à chaque repas : KOKO le matin , Chloé l'après-midi ! ( Plus avant encore dans le ventre de l'amer , Duke aussi déjà mais j'y reviendrai bientôt avec " the gipsy without a song " , Sarah et toute sa bande )

Hommes mages (1) : à Alain !


Madame rêve d'atomes miseurs , la nuit elle ment , alors je mens , alors je m'en lave ses mains ..... j'ai dans la hotte des montagnes de questions ou subsiste encore son mégot depuis le jour ou un dresseur de nounours lui a dynamité le lac duc ........... madame rêve d'un lit plein d'hommes oblongs , je l'ai toute essayée , j'ai longé ses choeurs , j'ai lu de sa Contrex !!!!!!!! !

Moi qui n'aie jamais eu qu'une licence , en saignant , j'aime ce genre de diplômedocus !

LA LÉGENDE DU JOUR ( Tollérama )

Visite médicinale matinale chez


Aujourd'hui chez Clopine ! profitant de ses vacances de posts je vous la couche là juste pour une (re)lecture !! sinon elle préfigure en mes alliées nées à droite !!!

" 03 février 2009

à propos de tout et de rien..."

Et voilà : trois messages d'anciens "téléranautes", comme s'appelaient les internautes fréquentant le forum de télérama.fr, et voici la nostalgie qui m'envahit...

Avec le recul, les inconvénients bien réels de ce forum s'estompent. Je dois faire un effort pour me souvenir des interminables délais de la "modération" de l'époque, des invectives et exaspérations qui, là comme sur tous les blogs, s'exprimaient, des bugs techniques et de la difficulté, certains, jours, à s'y retrouver.... Je me souviens parfaitement, par contre, de la clarté que les différents "fils" proposés apportaient aux débats en cours. Il y avait ainsi la catégorie "Qu'est-ce qu'aimer ?", "le conflit israelo-palestinien", "le fil télévision", "le fil cinéma", "le fil musique" (ah, qui se souvient des articles passionnants, savants et goûtus comme des pommes d'un freddie freddie jazz qui, comme son nom l'indiquait, avait la passion du swing, du bop et autres jazz folies ?),et ma préférée, celle où j'intervenais le plus souvent : "à propos de tout et de rien"...

C'était sans doute la plus futile, mais aussi, et bien entendu c'était cela qui m'attirait, celle où les internautes se livraient le plus. Qui se souvient du long dialogue entre Cultu (qui avait enfin remisé son "correct" au vestiaire") et une internaute féminine -je ne me souviens plus du pseudo, mais ces deux-là, journellement, pendant des mois, se sont envoyés l'un l'autre de petits textes qui décrivaient leur quotidien. Cultu reprenait toujours la même forme : partant d'un quotidien banalisé à souhait, ses phrases dérivaient petit à petit vers un onirique parfois douloureux, parfois coloré, mais toujours si subjectif que l'affectif venait "en prime". Son interlocutrice (zut, qui était-ce alors ?), mettait en retour, comme une musique parallèle, des messages beaucoup plus concrets, ancrés dans le réel, mais parfumés de sensations. Ca avait duré des mois....

Cultucorrect a été mon parrain sur internet. Avec une infinie patience, il m'avait expliqué les quelques manoeuvres dont j'avais besoin, et que j'ai acquis si péniblement. je me l'imaginais parfaitement, Cultucorrect, à cause des pans de sa vie qu'il laissait toujours échapper, comme une chemise dépasse d'un pantalon !, et qui me le rendaient proche, car je suis affligée du même défaut... On savait qu'une de ses proches travaillait pour la haute couture, qu'il parcourait Paris dans une voiture fatiguée qui le conduisait à ses séances de psychothérapie. Qu'il était déprimé et peu sûr de lui, et, au moins dans les débuts, qu'il ne finissait jamais aucune de ses phrases sans trois points de suspension, ce qui rendait son écriture aussi incertaine qu'une interview de Modiano (qu'on aime pour ça, d'ailleurs).

Il y avait le "clan des filles", aussi. Rieuses ou réservées, elles venaient se pencher tous les jours sur le tout et le rien ! Parmi elles, une Frosine aux phrases fermement dessinées dans des éclats de rire était particulièrement attirante.. Mais toutes s'envoyaient l'équivalent de coups de coude, quand un 93-93 à la grosse provocation sexuelle venait faire la roue (et l'animal possédait de belles rémiges tout de même...)

Il y avait, comme je l'ai dit hier, des départs fracassants et des retours en catimini, l'inverse aussi était vrai. Bref, c'était un forum comme tant d'autres, avec quelques particularités cependant. D'abord, l'humilité de ses participants, qui faisaient rarement sonner leurs mérites aux oreilles de leurs compagnons. IL a fallu, si je me souviens bien, une grave crise et un procès quasi-stalinien pour qu'on apprenne qu'un tel, logé à l'étroit dans un appartement avec son bout d'chou de bébé et sa compagne, avait d'abord écrit, puis arrêté d'écrire sous la loi de la nécessité. Cet internaute, (dont je ne me souviens plus le nom non plus, merdalors ...) au début, participait au débat avec quelques phrases courtes et mordantes. A propos de la crise du logement, il est monté au créneau avec une violence qu'on n'a comprise qu'après... Tant cet internaute, dans les choix qu'il assumait, avait dû abandonner une partie de ses ambitions notamment littéraires ! des histoires comme ça, télérama.fr en fourmillait.

Je n'y allais jamais sans penser à la sublime chanson de Souchon : foule sentimentale à soif d'idéal. Les participants du forum télérama.fr avaient l'admiration facile et étaient sentimentaux. Cela peut paraître ridicule, c'était en réalité un vrai bonheur. Et puis, s'il y avait des exaspérés comme "la mouette rieuse" par exemple, "mon" troll ne me collait pas encore aux basques : je ne l'ai rencontré que plus tard. J'étais donc traitée exactement comme les autres, ce qui me convenait parfaitement !

Qu'ai-je appris, sur le forum défunt ? Cette nouvelle forme d'échanges, favorisée par internet, et ces liens ténus et fragiles. Je n'ai jamais retrouvé, même et surtout pas chez Assouline, une telle délicatesse, oui, c'est le terme exact je crois.

Quand j'ai essayé de me représenter le forum où je participais, avec ses fils bien rangés, ses modérateurs invisibles, exaspérants et parfois touchants (un d'entre eux a fini par traverser le miroir, et recevoir des participants au journal, ce qui était bien entendu totalement "déplacé" ! Il a quitté le journal, d'ailleurs, peu après. relation de cause à effet ? Allez savoir...) et ce frémissement qqui existait entre certains participants, c'est l'image des oiseaux sur les fils électriques qui m'est venue en tête...

Nous étions comme ces oiseaux, petites boules de plumes se balançant sur des fils légers. bavards, frissonnants et un peu peureux, prêts à s'envoler au premier coup de vent. Mais revenant sur les fils de nos conversations...Tous ayant quelque chose à voir avec une forme de solitude, légère ou profonde. Tous étonnés de voir l'autre lui aussi accroché...

la fin fut triste, et le trou n'a jamais été comblé. télérama.fr a mis en place des "blogs" appelés "wizzz" là-bas. C'est autre chose, bien sûr. Ce n'est plus l'agora, le forum, ou le café du coin où des habitués viennent taper sur la table (et parfois pleurer). C'est une succession de "chez soi", et comme je n'aime pas la nouvelle formule, je m'imagine entrer dans ces terrains de camping où des "mobil home", comme leur nom ne l'indique pas, sont fixés au sol !

Bon, la roue tourne, me direz-vous, et d'autres forums ou sites comme la RDL qui fait usage de, me sont accessibles. Pourtant, comme plein d'anciens camarades de jeux, je garderai la nostalgie de télérama.fr, et surtout de ce fil ténu et pourtant solide, qui me permettait de rencontrer tous les jours une trentaine de bavards qui parlaient de l'air du temps, de leurs sentiments, de leurs passions et de leurs amours : de tout et de rien, quoi.

Clopine

Posté par ClopineT à 13:20 - Petites histoires d'une lectrice de Télérama

( photo d'ELLE dansante , une nuit chaude )

mercredi 22 avril 2009

Une peur bleue


Comment faire pour enlever cette frousse qui lui collait aux trousses ? il était là pas las , Petit Pimousse à contempler sa frimousse à travers une housse rousse ; il y avait en plus cette pie qui l'épiait en chantant ; comment la faire déchanter ? Il n'était point alors assez déjanté pour pousser son " Sissi " , pas si sot encore ; de tourner autour du pot il finit par trouver la solution ! finalement ce n'était qu'une peur bleue ; vite vite il ouvrit sa boîte de crayons de couleurs si différentes et ce tour fut déjoué ! Sa peur était maintenant verte de rage ; il ne broyait plus du noir .....

Souvenirs de rentrée , deux dents ou pas .


Très courte rentrée pour moi cette année : ma nouvelle maîtresse très déesse ( seul défaut elle déroule en vieille Diane , la pécheresse et ce malgré la sécheresse : mon ancienne un peu gironde enroulait en Aronde , elle , au fait mais ceci est quartier QHS , non ? ) , ma nouvelle prêtresse donc a décidé de couper ses tresses d'où ma profonde détresse et un grand stress ; bien fini le temps mots dits de "Maîtresse oh ma maîtresse, puis-je toucher à vos tresses pour diminuer mon stress !"

mardi 21 avril 2009

l'adorable voisine


Trop d'alors , alors de me plaire , relisons donc Sartre ! Petite ou grosse frousse ? une bonne , nouvelle littéraire ? ne voila-t-elle pas que d'arriver et de s'installer une nouvelle voisine des dessous , juste à coté de mon moi en ce début novembre , donc ! Chic ........ me répondront les coquins norme mâle , j'en suis , certains .... si dessous ; eh bien croyez moi sur paroles paroles paroles , si ce n'était le petit pré vert juste devant sa porte , ce fut plutôt un choc , hooooooooo , là ! Elle , de relire à langueur de longues journées les Nouvelles Littéraires . Sissi ! En fait , la mignonne si nette alors allons voir si , n'était autre que bonne de bonne famille ; alors pourquoi cette peur , me direz-vous ? Je suppose juste que si trouille m'était contée , alors foin de carrosses et autres citrouilles ! à trop rouler ainsi son boss ( courtier de métier à tisser ) , j'avais juste peur de la voir s'user avant l'âge "Mur" !

Scènes de vie : commençons par couper mon cordon nombrilical !


Ma première grande peur ? sans doute le jour ou je sortis du champs de choux de ma mère ; peut-être parce que j'étais son premier chou planté là presque par mégarde ! puis je devins vite son chouchou ; alors , salut mes copains mais l'arrivée du second chou fut très vite pour moi un traumatisme , une chouFrance franche ; du jour au lendemain je devins le numéro deux , moi qui n'avais connu que le meilleur , j'allais découvrir très jeune le champs de bêtes "raves" sitôt surprises parties sitôt revenues ( bien avant la mode . ) C'était alors la France de " savez-vous planter des choux à la mode à la mode , à la mode de chez nous ? "_chaque père de vouloir planter plus , alors , que son voisin _ ) : fallait dire qu'on était juste après la dernière guerre des boutons !

Lis tes ratures (1) : @ Comme Luis Régo mais avec mémoire @


Le roman d'une renarde !

_En France , un automne sur cinq ou six est à mirer . Les autres sont brumeux , humides et choux gras : toute la nature semble prête à pourrir ou déjà pourrissante , presque pourrite . Tristesse pesante , temps résigné pour le jour des morts ; on ajoute quelques chrysanthèmes ( puisqu'aucune aversion latine ) à la senteur funèbre et la littérature s'avance ..... De ma fenêtre , je vois une côte boisée : l'ombre _ il est déjà quatre heures , le soleil va bientôt disparaître _ monte déjà . Entre les sombres taches vertes des pins , une mousse d'or impur : feuillages des bouleaux au bout du rouleau , trop compressés , mêlé à l'or terni , brunissant des chênes . Puisque nous avons un bel automne , profitons-en , sortons ! Il ne fait pas chaud sur mon île ; rentrer , mettre un passe-montagne ? Bah ! en ce plat pays , les mains dans les poches .....De près , que l'herbe des bergers paraît déteinte , morne ( les feuilles tombées des poiriers sont déjà toutes noires ! ) Joli , ce cerisier aux feuilles d'or rosissant , bien pendues , immobiles . Mais je préfère le feuillage des hêtres ou ne pas hêtres ( sombre histoire d'oncle toubib ). Pas de comparaison possible pourtant entre le feuillage immatériel des cerisiers et celui des grands hêtres ou ne pas hêtres , si tristes , du bois qui prolonge le parc . Calme bouillonnement d'or brun , noble feuillaison ( j'allais dire floraison ) des hêtres ( car ils sont ! ) _ aucune de ces images banales ne me rend la sensation _ et comme tous ne brunissent pas de la même manière , quelle douceur variée ! Aux longues branches élégantes des marroniers , ( ce qui me faisait maronner ) , quelques feuilles d'ambre vibrent sur le fond vert des pins quotidiens . Le petit érable est intact ; loin d'être misérable entre tous car son or paraît le plus pur : un moelleux or jaune , égal et délicat . Le frêne voisin a encore ses feuilles , feuilles lépreuses paresseuses , tachées , mais leur forme est belle au bout des tiges roses . Sureaux que je n'aime pas : ni le nom , ni l'arbuste , ni même ses feuilles vert pâle et les grappes de petites baies luisantes qui paraissent mordorées . Voici les bouleaux . De loin , c'est comme une pluie d'or ; certains déteignent encore et leurs feuilles sont d'un translucide or vert . Un groupe de mélèzes balèzes , tabac blond..... Dans la clairière , les fougères sont déjà sèches , tandis que sous bois ( j'y bois trop parfois ! ) , elles pourrissent , affaissées , lamentables . Mais STOP ! Ce n'est pas en détaillant ainsi les teintes et les couleurs que je rendrai l'atmosphère ; (" atmosphère , atmosphère , est-ce que ............? " _Alphonse aperçoit , sur le chemin , son père qui revient de la tenderie aux lacets , le grand panier d'osier ( offert par Ozon ) où l'on met baies de sorbiers , grives givrées par froids durs et merles en bandoulière . Monsieur De Labas avance lentement ; rapetissant avec l'âge , il paraît de plus en plus gros ; malgré cela on ne lui donne guère ses soixante-six ans . Alphonse s'arrête net , puis s'enfonce dans le taillis pour ne pas le croiser . Quelques jours plus tard ( le onze novembre exactement ) : de ma fenêtre , sur la côte boisée de plus en plus brunissante , quelques bouleaux mettent encore des taches claires , tandis que les chênes moutonnent en un brun tirant sur le mauve . Le tilleul devant le château est presque dépouillé , mais l'orme _ comment ne l'avais-je pas remarqué plus tôt _ est une pluie d'or vert . Sortons ! ( Faut-il que je m'ennuie pour aller ainsi détailler les arbres . ) Aux marronniers , quelques feuilles sombres restent attachées et semblent planer . En revanche , l'érable a conservé ses grandes feuilles , encore jaunes , lumineuses , qui ont la forme du lierre . Tout cela dominé par les grands hêtres . Et rien ne manque au tableau , pas même l'écureuil roux grignotant une pomme de pin . Il faudrait essayer de tirer quelque chose d'autre de la banalité séduisante des thèmes d'automne . Une amie me parlait un jour des " descriptions actives " .Le charme des lieux communs existent pourtant . Et puis , ce bel automne , je le vois plus que je ne le sens , il me laisse trop maître de moi . Ce bel automne avec soleil tiède ( et ce léger froid qui rend agréablement frileux ) . Un automne dont les couleurs merveilleuses s'éteignent déjà , un automne qui s'achève et dont je n'aurai pas assez joui .